CHAIRE DE RECHERCHE
DU CANADA SUR LA JUSTICE INTERNATIONALE PÉNALE
ET LES DROITS FONDAMENTAUX

Le prix "Accès à la justice pour tous" remis à la Clinique

28 Octobre 2019

La Filiale de Québec de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU-Québec) a décerné à la Clinique de droit international pénal et humanitaire le prix Accès la justice pour tous lors de la 3e édition du Gala des Nations Unies, qui se déroulait le 26 octobre 2019 à Québec à l’occasion de la Journée des Nations Unies

Ce prix « souligne les efforts investis par des organismes et des personnes ayant contribué de manière exceptionnelle, au courant de la dernière année, à la promotion des valeurs de l’ONU sur le territoire de la communauté métropolitaine de Québec ».

Le prix décerné par l’ACNU-Québec reconnaît aussi le soutien des partenaires de la Clinique, des étudiants qui y participent ainsi que de la Faculté de droit de l’Université Laval, qui sont essentiels aux activités d’enseignement clinique.

Cette année, la Clinique était en nomination aux côtés d’Avocats sans frontières Canada. Les deux organismes réalisent des activités d’enseignement clinique ensemble depuis plus de 10 ans. Depuis 2016, ces activités s’inscrivent aussi dans le cadre du Partenariat canadien pour la justice internationale.

Ce 3e Gala des Nations Unies, dont le thème était « Langues et Cultures autochtones », s’inscrivait dans le cadre de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones proclamant l’année 2019 l’« Année internationale des langues autochtones ». En effet, les langues « jouent un rôle crucial dans la vie quotidienne de tous les peuples ». À travers elles, « les gens participent non seulement à leur histoire, leurs traditions, leur mémoire, leurs modes de pensée, leurs significations et leurs expressions uniques, mais plus important encore, ils construisent leur avenir ».

Malheureusement, « malgré leur immense valeur, les langues du monde entier continuent de disparaître à un rythme alarmant en raison de divers facteurs », un phénomène qui afflige aussi les communautés autochtones du Canada, ce qu’a dénoncé le président d’honneur du Gala, le Grand Chef de la Nation huronne-wendat, M. Konrad Sioui, peu après la cérémonie d'ouverture et de purification de madame Diane « Andicha Sondakwa » Picard, artiste autochtone.

Auteur 
Erick Sullivan