La Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale pénale et les droits fondamentaux et la Clinique de droit international pénal et humanitaire sont heureux d'accueillir à l'Université Laval deux défendeur.e.s des droits humains guatémaltèques, qui s'exprimeront sur la criminalisation comme stratégie de répression des défendeurs des droits humains, ainsi qu'Élyse Desjardins d'Avocats sans frontières Canada.
Cette conférence-midi aura lieu le 2 mars 2017, de 11h30 à 13h00, au local 2419 du pavillon Charles-De Koninck, à l'Université Laval.
Inscription souhaitée mais non obligatoire.
LES PANÉLISTES
Lorena Cabnal
D’origine Maya Q´eqchí´-xinka, Lorena Cabnal est une féministe communautaire qui lutte depuis plus de 10 ans pour les droits des femmes autochtones. À l’origine de plusieurs initiatives sociales, elle fonde, en 2015, le Red de Sanadoras Ancestrales del Feminismo Comunitario desde Iximulew- Guatemala, membre de l’Alliance contre la criminalisation des défenseur-e-s des droits humains et des richesses naturelles du Guatemala. En raison de son important travail de dénonciation, Lorena a été victime de nombreuses menaces de morts, cambriolages et autres moyens de répression visant à ralentir ses efforts de plaidoyer.
Julio González
Julio González est impliqué dans la défense des territoires menacés par les activités minières dans la région de Mataquescuintla. En tant que citoyen engagé et membre actif de la société civile, Julio milite en collaboration avec plusieurs organisations comme CALAS, le Centre d’action légale, environnementale et sociale du Guatemala et Breaking the Silence, une organisation canadienne qui agit en soutien aux activistes du Guatemala. Julio s’implique davantage depuis l’arrestation de plusieurs membres de sa communauté impliqués dans la résistance contre les minières.
La Tournée du Projet Accompagnement Québec-Guatemala
La conférence-midi est organisée dans le cadre de la tournée du Projet Accompagnement Québec-Guatemala. En plus de Québec, la tournée s'arrêtera dans 4 autres villes québécoises entre le 27 février et le 10 mars 2017. Elle est appuyée par la Clinique internationale de défense des droits humains (CIDDHU), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM), Solidarité Laurentides Amérique centrale (SLAM), Amnistie internationale, le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et Avocats sans frontières Canada.